Quelle est la banque française la plus sûre ?

Lorsque l’on souhaite ouvrir un compte bancaire ou changer de banque, plusieurs critères retiennent forcément notre attention. Les services proposés, les tarifs pratiqués, les retours des autres clients mais aussi tout ce qui concerne les questions de sécurité et de fiabilité. Normal lorsque l’on s’apprête à confier son argent.

De fait, quelle banque est la plus fiable en France ? Comment savoir si une banque est sûre ? Qu’est-ce que la garantie des dépôts du FGDR ? Éléments de réponse.

Au programme
  • Comment savoir quelle banque est la plus sûre ?
  • Qu’est-ce que la garantie bancaire des dépôts ?
  • Est-ce que les banques en ligne sont sûres ?
  • Est-ce que Lydia est sûre ?
  • Est-ce que l’application Lydia est sécurisée ?
  • Pourquoi choisir Lydia ?
Quelle est la banque française la plus sûre ?

Comment savoir quelle banque est la plus sûre ?

Avant de savoir quelle est la banque française la plus sûre, il est nécessaire d’identifier les différents critères qui permettent de le déterminer.

Il y a tout d’abord les critères économiques qui vont permettre de dire si une banque a les reins solides ou si elle risque de faire faillite à la première crise financière comme en 2008 avec la crise des subprimes.

D’ailleurs, c’est avec ces critères que le très sérieux journal financier The Banker établit le classement des banques les plus performantes - et donc les plus sûres - au monde (lisez attentivement la suite, on vous donne le podium français 2023 un peu plus bas). 

Ces critères sont les suivants : 

  • Les capitaux propres : ce sont les fonds que la banque a à sa disposition via sa trésorerie notamment ;

  • Le ratio de solvabilité : l’indicateur qui exprime la capacité d’une banque à pouvoir payer ses dettes ;

  • Sa liquidité : c’est la capacité d’une banque à pouvoir mobiliser ses fonds rapidement pour faire face à des obligations de trésorerie à court terme ;

  • L’effet de levier : c’est-à-dire comment une banque utilise son endettement pour augmenter sa capacité d’investissement afin d’augmenter la rentabilité de ses capitaux propres.

De fait, si l’on se base sur ces critères, les 3 banques françaises les plus performantes en 2023 (et donc les moins sujettes à mettre la clé sous la porte) sont le Crédit Agricole, la BNP et le groupe BPCE qui regroupe notamment la Banque Populaire et la Caisse d’Épargne. 

Pour autant, il est peu probable que ces critères soient déterminants - pour le commun des mortels - pour choisir sa banque. Après tout, les faillites de banque en France sont très rares. Et même si une crise de grande ampleur venait à toucher une ou plusieurs banques, la Banque Centrale Européenne peut agir en amont (en baissant ses taux directeurs par exemple) ainsi que l’État français, en dernier recours. En clair, pas de quoi s’inquiéter.

Qu’est-ce que la garantie bancaire des dépôts ?

Pour autant le risque n’est pas nul. Et si une banque était amenée à faire faillite, il existe un mécanisme de protection pour les clients : la garantie des dépôts du Fonds de Garantie des Dépôts de de Résolution (FGDR).

Cette garantie des dépôts est une indemnisation à hauteur de 100 000 € par déposant et par établissement en cas de faillite de la banque. Ainsi, en 7 jours ouvrables, chaque client d’une banque traditionnelle - ou d’une banque en ligne - qui ne peut plus restituer les dépôts de ses clients pour cause de faillite se voit remboursé de cette somme.

Quels sont les dépôts couverts par la garantie bancaire des dépôts ?

Tous les types de dépôts sont couverts par la garantie du FGDR : 

  • Les comptes courants ; 
  • Les comptes à terme ; 
  • Les comptes d'épargne logement (CEL, PEL) ; 
  • Les comptes espèce attachés à un compte compte-titres ou à un PEA ;
  • Le livret jeune et autres livrets bancaires.

Avec quelques nuances cependant. Pour les comptes joints, chaque cotitulaire est considéré comme un déposant distinct et dispose d'une garantie de 100 000 € chacun. Dans le cas d’un couple, l’indemnisation peut donc monter à 200 000 €. Par contre, si l’un des cotitulaires possède également un compte courant dans la même banque, la garantie de 100 000 € couvre à la fois les dépôts de son compte individuel et la part du solde du compte joint qui lui revient.

Ensuite, concernant les fonds déposés sur les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP), ils sont garantis en totalité par l’État même si c'est le FGDR qui s'occupe de l'indemnisation. Les sommes placées dessus ne sont donc pas décomptées des 100 000 € de la garantie des dépôts. 

Enfin, en cas de vente immobilière, les sommes provenant de cette vente sont garanties au-delà du plafond de 100 000 euros, jusqu'à 500 000 euros, et ce pour une durée de 3 mois après leur encaissement.

La garantie des dépôts du FGDR peut-elle indemniser tous les clients ?

Techniquement, non. D’après leur site, le FGDR dispose de 7 milliards de fonds propres. Alors que selon la Banque de France, au 31/12/2021, les Français ont collecté 1 913 milliards de dépôts censés être couverts par la garantie des dépôts. De toute évidence, le compte n’y serait pas en cas de risque systémique qui verrait toutes les banques en faillite.

Néanmoins, c’est un scénario extrêmement peu probable : les Banques Centrales et les États eux-mêmes agiraient très probablement en amont de la catastrophe si cela devait se produire. De plus, tous les détenteurs d’un compte bancaire n’ont pas forcément 100 000 € sur leur compte. On peut donc vraisemblablement être serein sur l’efficacité de ce dispositif.

La garantie des dépôts s'applique-t-elle à toutes les banques ?

La garantie de dépôts du FGDR s’applique à tous les établissements bancaires agréés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), l’organe de la Banque de France chargé de surveiller l’activité des banques et des assurances en France.

Et pour être plus précis, ceux qui bénéficient de l’agrément d’établissement de crédit, sésame indispensable pour pouvoir être officiellement une banque. Ce statut permet entre autres de : 

  • Recueillir et garder des fonds du public ;
  • Délivrer des services bancaires de paiement ;
  • Mettre à disposition des moyens de paiement ;
  • Accorder des prêts…

Mais surtout, il est un gage de sérieux et de fiabilité, comme tous les agréments délivrés par l’ACPR. On peut citer notamment l’agrément d’établissement de crédit (pour les banques et les entreprises accordant des financements), l’agrément d’établissement de paiement ou l’agrément d’établissement de monnaie électronique pour les fintechs comme Lydia par exemple…

Car l’obtention d’un tel agrément n’est pas chose aisée, le secteur de la finance en France étant particulièrement contrôlé. Un dossier conforme aux exigences des autorités de régulation doit être constitué puis soumis à l'ACPR qui va évaluer la solidité financière de l’entreprise, la pertinence du projet, ses procédures de gouvernance et de contrôle interne... Ensuite, après un délai qui peut aller de 3 à 6 mois selon l'agrément, l’ACPR rend son verdict.

Une fois agréé (si la décision est favorable), l'établissement de crédit reste néanmoins soumis à la supervision continue de l'ACPR pour s'assurer qu'il respecte les exigences réglementaires en matière de solvabilité, de contrôle interne (lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme) etc. Ainsi, l'agrément peut être retiré si l'établissement ne respecte pas ses obligations, s'il cesse son activité ou si ses fonds propres tombent en dessous du minimum requis. 

En clair, un établissement bancaire (ou proposant des services bancaires) qui bénéficie d’un agrément de l’ACPR, est digne de confiance.

Est-ce que les banques en ligne sont sûres ?

Une bonne santé financière, la possibilité de bénéficier de la garantie des dépôts du FGDR et un agrément de l’ACPR sont-ils les seuls éléments qui déterminent si une banque est sûre ? Pour les banques traditionnelles, c’est déjà un très bon début. Mais avec le perfectionnement des technologies et l’essor des banques en lignes et des neobanques, un autre facteur est à prendre en compte : la protection des données contre le piratage.

Côté garantie des dépôts du FGDR et agrément bancaire, les banques en ligne sont tranquilles : elles appartiennent toutes à un grand groupe bancaire ou a minima une banque traditionnelle. Par exemple, Boursorama Banque appartient à la Société Générale, Fortuneo au groupe Crédit Mutuel Arkea, Hello Bank au groupe BNP Paribas… Donc elles en bénéficient naturellement. Pour les neobanques, même cas de figure : elles bénéficient de l’agrément d’établissement de crédit (en tout cas, selon l’ACPR, elles doivent l’avoir pour pouvoir se définir en tant que neobanque) et la garantie des dépôts s’applique pour leurs clients.

Pour les fintechs, c’est un peu différent : elles bénéficient elles aussi d’un agrément de l’ACPR pour pouvoir exercer, même si ce n’est pas l’agrément d’établissement de crédit. De la même manière, les fonds de leurs clients sont également protégés. Les fonds déposés par leurs clients sont mis à l’abri sur ce que l’on appelle un compte de cantonnement dans une banque qui, elle, bénéficie de la garantie des dépôts du FGDR. Et cela fonctionne tout aussi bien.

Comment se protéger de la fraude à la carte bancaire ?

En ce qui concerne les questions de cybersécurité, les acteurs de la banque mobile sont obligés par la directive européenne sur les services de paiements DSP2 de mettre à disposition de leurs clients, un système “d’authentification forte” à deux facteurs. 

Pour faire simple, l'authentification forte est un processus de vérification qui exige de l'utilisateur qu'il fournisse deux types distincts de preuves pour vérifier son identité. Cette méthode est conçue pour offrir une sécurité accrue par rapport aux processus d'authentification traditionnels qui ne nécessitent qu'une seule forme de preuve, comme un mot de passe.

L'authentification forte selon la DSP2 est basée sur l'utilisation d'au moins deux des trois éléments suivants :

  • Un élément de connaissance : une information que l'utilisateur connaît, comme un mot de passe ou un code PIN ;

  • Un élément de possession : quelque chose que l'utilisateur possède, comme un smartphone, sur lequel il peut recevoir un code par SMS ou avoir son application bancaire ;

  • Un élément d’inhérence : quelque chose propre, indissociable de l'utilisateur, c'est-à-dire des caractéristiques biométriques comme l'empreinte digitale, la reconnaissance faciale ou la reconnaissance vocale.

Pour qu'une transaction soit validée, l'utilisateur doit ainsi réussir à authentifier au moins deux des éléments mentionnés ci-dessus. Par exemple, lors d'un achat en ligne, il peut être demandé à l'utilisateur de valider la transaction en cours en ayant son smartphone (possession) et en validant l’autorisation de paiement après avoir ouvert son application bancaire via la reconnaissance faciale (inhérence). 

Étant donné qu’il faut débloquer l’écran de son smartphone via un code (connaissance) au préalable, la majorité des opérations bancaires mobiles font la plupart du temps intervenir les 3 facteurs pour encore plus de sécurité.

Néanmoins, ces mesures de sécurité ne doivent pas faire oublier aux utilisateurs les règles de base pour se protéger de la fraude en ligne : ne pas divulguer son code confidentiel, conserver sa carte en lieu sûr, faire attention aux mails frauduleux (phishing), ne fréquenter que les sites sécurisés, reconnaissables à leur adresse commençant par « https » et le petit cadenas dans la barre d’url… 

Est-ce que Lydia est sûre ?

Oui, l’app Lydia est une solution sûre pour gérer son argent et l’activité de la société Lydia est étroitement contrôlée. Autant que n’importe quelle banque en France.

Tout d’abord, elle possède le très officiel agrément d’établissement de monnaie électronique délivré par l’ACPR. Cela signifie concrètement que Lydia propose les mêmes services qu’une banque traditionnelle ou une banque en ligne mais elle ne propose pas de crédits (comme des prêts immobiliers) avec l’argent de ses clients. Et elle n’autorise pas de découvert bancaire non plus. C’est la seule différence pour nos utilisateurs.

Pour le reste, son activité est régie par les règles bancaires européennes qui sont appliquées par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de la Banque de France et surveillée par les autorités de contrôle et de régulation (ACPR, AMF, TRACFIN). 

Comme dans n’importe quelle grande banque, l’argent de chaque client est protégé. À plus d’un titre. Premièrement, les fonds remis par nos clients sont déposés sur un compte de cantonnement ouvert dans une banque (pour nous, c’est à la BNP) afin de dissocier nos fonds propres des fonds de nos clients. 

Cela signifie que si Lydia faisait faillite, chaque client récupérerait l’intégralité de ses fonds puisqu’ils sont sur un compte à part et que nous n’avons pas le droit d’y toucher. Ensuite, si la BNP venait à faire faillite, cet argent serait protégé par la garantie des dépôts du FGDR à hauteur de 100 000 € et dont on a largement parlé un peu plus haut.

Est-ce que l’application Lydia est sécurisée ?

Oui, nous avons conçu une application mobile qui respecte les plus hauts standards de sécurité. Chaque paiement ou action « sensible » nécessite la saisie d'un code de sécurité personnel ou une authentification biométrique (empreinte digitale ou reconnaissance faciale, la fameuse authentification forte), afin que personne ne puisse exécuter ces actions à la place de l'utilisateur. 

Concernant les données personnelles de nos clients lors de l'ouverture d’un compte courant, elles sont demandées uniquement pour des questions de conformité avec la loi. En effet, comme toutes les banques, Lydia est légalement tenue de vérifier l’identité de ses utilisateurs dans le cadre de la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ces informations sont toujours traitées de manière la plus confidentielle possible, dans le respect des règles RGPD, sur des serveurs sécurisés, avec une politique d’accès strict. De plus, elles sont de toute façon systématiquement chiffrées pour garantir leur anonymat.

Pourquoi choisir Lydia ?

La vraie question serait plutôt « Pourquoi ne pas choisir Lydia ? ». Comme nous l’avons évoqué un peu plus haut : 

  • Lydia possède un agrément officiel de l’ACPR (l'organe de surveillance de la Banque de France) qui lui permet de proposer tous les services incontournables d’une grande banque. Avec la même rigueur, le goût de l’innovation en plus ;
  • Son activité est étroitement surveillée par les plus hautes autorités de régulation en France et on lui demande le même degré d’exigence que n’importe quelle autre banque, sous peine de perdre cet agrément ;

  • L’argent des clients de Lydia est doublement protégé : il est placé sur un compte de cantonnement dans une banque (nous n’avons pas le droit d’y toucher) et il bénéficie de la garantie des dépôts du FGDR à hauteur de 100 000 € ;

  • Les données personnelles sont protégées, dans le respect des directives du RGPD.

En résumé, Lydia propose les mêmes garanties de sécurité qu’une banque. Tout simplement.

Reste la question de l’ancienneté. Pour beaucoup, c’est un argument de fiabilité. Après tout, on a plus naturellement tendance à faire confiance aux établissements avec plusieurs décennies d’existence, comme certaines grandes banques, plutôt qu’à de nouveaux acteurs. Surtout lorsqu'il est question de confier son argent.

À cela, nous répondons deux choses. Oui, Lydia est un acteur récent dans le domaine de la banque. Mais pas si récent que cela. Car cela fait déjà 10 ans que nous proposons des services financiers. 10 ans que les autorités de régulation du secteur bancaire en France nous accordent leur confiance. 10 ans que nous permettons à nos clients de gérer simplement leur argent, sans contrainte, simplement avec leur téléphone. 10 ans que nous essayons, à notre manière, de révolutionner les paiements. Et nous sommes toujours là. C’est la preuve que jusqu’à maintenant, nous avons plutôt réussi.

Enfin, cette relative jeunesse, nous préférons la voir comme une fraîcheur, comme une source de motivation supplémentaire. Comme une obligation de faire nos preuves tous les jours pour mériter la confiance de nos 7 millions d’utilisateurs. Mais aussi celle de nos futurs clients.

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