Quelle est la différence entre une neobanque et une banque en ligne ?

Longtemps chasse gardée des banques traditionnelles, le secteur de la finance - et plus prosaïquement de tout ce qui touche à l’argent - s’est peu à peu ouvert à la concurrence au fil des années. Portés par l’évolution des technologies, de nombreux organismes et autres startups se sont ainsi engouffrés dans la brèche afin de proposer leur vision de la banque.

Ces derniers temps, vous avez ainsi beaucoup entendu parler des « nouveaux acteurs des services financiers » que sont les fintechs, les banques mobiles, banques en ligne et autres néo-banques. Alors comme il devient de plus en plus difficile de s’y retrouver au milieu de tous ces termes parfois alambiqués, on s’est dit qu’il était temps de prendre un instant pour vous expliquer qui est qui, qui fait quoi et donc, en filigrane, qui nous sommes. 

Au programme
  • Fintech, gros enjeux
  • N’est pas néo qui veut
  • Des agents au service de votre argent

Fintech, gros enjeux

Le mot «fintech» est la contraction de «finance» et de «technologie» (subtil, n’est-ce pas ?) et désigne sans surprise le domaine d’activité où la technologie sert de levier à l’amélioration des activités financières.

Par extension, on qualifie de «Fintechs» les start-ups qui concurrencent les acteurs historiques du secteur en proposant des services financiers innovants, sublimés par les derniers progrès technologiques. Les Fintechs couvrent un champ assez large et peuvent aller de l’assurance au financement participatif, en passant par la blockchain ou le trading.

Et nous sommes bien placés pour vous en parler puisque Lydia est membre fondateur de France Fintech, l’association qui réunit la fine fleur en la matière et dont le but est de promouvoir l’excellence française dans ce domaine à l’échelle mondiale. Une sorte de «All-Star» de la Fintech française qui a pour vice-président Cyril Chiche, l’un de nos cofondateurs (si le sujet vous intéresse, on vous encourage d’ailleurs à aller visiter le site de France Fintech). 

N’est pas néo qui veut

Nous ne vous ferons pas l’affront de vous expliquer trop en détail ce que sont les banques en ligne. Filiales dématérialisées des banques traditionnelles, elles proposent généralement tous les services d’une banque classique pour un tarif moindre. En contrepartie, ces dernières ne proposent pas d’agence pour vous recevoir, ni de guichetier pour encaisser le chèque offert de bon cœur par Mamie à Noël. Pour les néo-banques, en revanche, c’est un peu plus subtil.

Apparues avec le développement d’Internet et la démocratisation des smartphones, les néo-banques (littéralement «nouvelles banques») désignent à la base des établissements de paiement accessibles via une application mobile et proposant des services basiques, comme la carte bancaire et la tenue du compte, avec la promesse de prix défiants toute concurrence, d’une meilleure expérience utilisateurs et une certaine idée de la liberté. 

Ainsi de nombreux acteurs se sont laissés séduire par le terme - bien commode, il faut l’avouer - de “néo-banque”, symbolisant parfaitement cette volonté de faire bouger les lignes et d’innover dans un secteur qui brille souvent par son classicisme. À tel point que L’ACPR, le régulateur français des services financiers (l’autorité suprême chez les banques et nous autres Fintechs) a récemment été obligé de mettre le holà en rappelant que pour pouvoir être qualifié de néo-banque, il fallait avant tout… être une banque. Or, pour être une banque, il faut obligatoirement bénéficier d’un agrément d’établissement bancaire ou d’établissement de crédit.

De fait, rares sont ceux parmi ces nouveaux acteurs à pouvoir se présenter en tant que «néo-banque» selon les critères de l’ACPR. Des solutions alternatives existent néanmoins pour proposer des services similaires, notamment la possibilité de conclure un partenariat avec une banque si l’on souhaite faire du crédit, par exemple. D’ailleurs, nous, c’est ce que l’on a fait. 

Lydia n’est donc pas une néo-banque, ni une banque mobile, ni une banque en ligne (ni une banque tout court d’ailleurs). Parce que nous n’avons tout simplement pas besoin d’agrément d’établissement de crédit pour vous  fournir l’ensemble de nos services actuels. Et parce que notre but est avant tout de vous simplifier la gestion de votre argent au quotidien, pas de faire de l’argent avec votre argent. 

Des agents au service de votre argent

Maintenant que nous avons passé en revue les acteurs bancaires les plus connus, il est temps de parler d’un statut un peu moins connu mais tout aussi important : celui des prestataires de services de paiement et de leurs agents. En effet, pour permettre à de nouveaux acteurs d’innover dans les services financiers du quotidien - tout en protégeant leurs utilisateurs - les régulateurs européens et français ont créé un agrément alternatif dont vous pouvez retrouver tous les détails sur le site de l’ACPR (on préfère néanmoins vous prévenir que ce n’est pas hyper funky à lire).

C’est grâce à ce cadre réglementaire que Lydia est aujourd’hui une alternative sûre et crédible aux banques traditionnelles pour tout ou partie de vos besoins financiers de tous les jours, sans pour autant être une banque. C’est ce cadre qui nous a permis à nos débuts de simplifier drastiquement vos remboursements entre amis et qui nous permet aujourd’hui de faire de même pour l’ensemble de vos besoins financiers du quotidien. C’est enfin ce cadre qui permet à nos utilisateurs de bénéficier de la garantie des fonds à hauteur de 100 000 €.  Et comme nous proposons ces services en partenariat avec des établissements qui bénéficient de l’agrément de Prestataires de services de paiement, nous sommes donc leur “agent”. 

Voilà : on espère que vous y voyez désormais un peu plus clair et que ces quelques informations vous permettront de briller lors de vos prochains zooms mondains ! En résumé : Lydia, c’est une application qui centralise et simplifie l’ensemble des services financiers du quotidien (transferts, paiements, épargne, crédit…) et ça, vous l’aurez compris, c’est de la pure Fintech.

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